Arrivée de l'Hérautique

Le Castelviray avait quitté le domaine très tôt dans la matinéepour aller chevaucher sur les terres du Vicomté. C’était devenu le momentpréféré de Fred, rien de mieux pour se changer les idées, se ressourcer, entirer toute la force nécessaire pour encore tenir sur ses deux pieds.

Le Vicomte se trouve donc sur son étalon à chevaucher detoute allure les sentiers, sans que rien ne viennent à son encontre ledéranger. Nul autre que son plus fidèle ami et son écuyers savait exactement ouil se trouvait. Le Castelviray stoppa sa course près de cette arbre qui setrouve être sur cette petite colline qui donne une vue sur l’étendu des terresde Rémalard, à cette endroit ou il se rendait toujours afin d’y méditer. Il s’assieddonc tranquillement au pied de l’arbre. Quelque heure passe quand Fred décerna unde cheval au galop, afin de voir celui qui venait à lui. Ce n’était autre queson écuyer qui sans attendre s’adressa à lui de façon très inquiet comme si leVicomte allait lui crier dessus.

Mon…sei..geur, Comment vous dire cela…. la hérautique estarrivé au domaine.

Petite grimace, grande maitrise de soi-même et leCastelviray acquise.

Bien rentrons rapidement, faite préparer le salon pour l’accueillir.

Fred remonte sur sa monture, chevauche jusqu’au domaine etarrive sur place quelques minutes après. Les voilà et tien Reikilo est allez l’accueillircela tombait bien, il ne serait pas obligé de l’appeler. A peine il franchie leportail et le Vicomte descend de sa monture afin de se rendre à pied jusqu’auxdeux personnes. Petite accolade à Reikilo puis se retourne vers Tsampa et s’inclinetout en se permettant un baise main.

« Alençon » je vois que vous avez bien reçus ma missive.Soyez le bienvenus sur les terres de Rémalard même si je sais que cela vous estfort difficile de venir juste ici.

Petit sourire en coin. Ben oui il ne faut pas oublier que lecourant entre les deux ne passe pas forcement et qu’il faut tout de même faire bonnefigure. Enfin il va essayer le Vicomte.

Tsampa suit Reikilo dans les couloirs du château détaillant au passage ce qu'elle y voit, ou plutôt ce qu'elle n'y voit pas.
Elle a déjà posé ses bottes dans couloirs plus accueillant... Le Vicomte ne doit pas être si riche qu'il le laisse entendre.

Arrivés dans le salon, elle constate la même austérité du décor.
Dedans dehors, même chose.
C'est peut-être un style, allez savoir.
Ou alors, le château a été pillé par le passé? Et les tapisseries jamais remplacées? ou un incendie? Ces choses là arrivent malheureusement trop souvent. Une torche enflammée qui glisse malencontreusement de son support mural, ou qu'on laisse glisser, ça arrive aussi. Mais le résultat est le même.
Dire qu'il fut un temps où sa blonde, enfin, une blonde maintenant, aurait aimer s'enfermer icelieu!

Un bruit de pas fait se retourner l'hérautique, troublant son intense réflexion sur les aménagements intérieurs de la demeure des Castelviray.
A ses joues rougies elle devine qu'il vient du dehors.

Vicomte, le bonjour.

Elle le détaille sans vergogne.
Trop chic la tenue.
Trop tout.
Et le trop, ça tue le classieux, c'est bien connu.

Je vois que vous vous êtes mis en frais et que vous vous avez revêtu belle tenue pour notre ... rencontre. C'est délicat.

Et là... Un frisson parcours son échine quand les lèvres du vicomte se posent sur le dos de sa main.
Pas de plaisir, il va se soi. Mais plutôt d'un profond désagrément.
Son éducation prend le pas sur son instinct de survie qui lui dicte de retirer sa main. Ça ne se fait pas lui crie la voix dans sa tête. Alors pour toute manifestation, son sourire se transforme en un rictus grimaçant et à peine l'hommage terminé, elle récupère sa délicate menotte et la passe sur le revers de sa cape bordée de fourrure. Beurk.
Même pas le sourire pour le coup.
C'est pas une acharnée du contact humain l'hérautique. Enfin, pas avec le Vicomte en tout cas.

Je pense que vous ne verriez pas d'inconvénient à ce que vous et moi ne nous éternisions pas trop en si proche compagnie l'un de l'autre je présume?
Si vous avez une petite chambre où je puisse me rafraîchir et changer de tenue contre une plus appropriée àla circonstance, vous m'en verriez ravie.

Mal à l’aise voilà le terme exact de l’émotion quitraversait l’esprit du Vicomte. Il est vrai qu’autant de bonne manière enverscette Dame ne lui ressemblait pas. Il faut dire qu’ils passent la plus part deleur temps à se crier dessus lorsqu’ils sont dans la même salle, mais aujourd’hui,c’est la journée de son ami alors on doit se tenir afin qu’il puisse serappeler à jamais de cette belle cérémonie que le Castelviray lui offre.

Fred Acquisse les dires de la Hérautique.

Je ne dirais point le contraire, moins l’on se verra etmieux cette journée se passera car il va de soit que ces bonnes manières entrenous ne nous ressemble guère.

Petit sourire amusé il en va de soit.

Le Castelviray fit appeler Catherine afin qu’elle s’occupede leur hôte.

La douce Catherine sautillait dans les couloirs avec un joli sourire aux lèvres. Que la vie est belle et vaut d’être vécue. Cette vie est douce et rose et la jeune femme est en osmose avec cette vie si parfaite qu’elle en fait pratiquement des pirouettes !
Elle s’arrêta devant l’une des fenêtres regardant le paysage qui semble si paisible mais l’est-il vraiment ? Au non, le Très haut en est témoin, depuis quelque temps le sol d’Alençon tremble, sous le pas de soldats, de brigands de traitre et on ne sait pas encore de quoi d’autre. Un tout qui touchait la jeune femme au plus profond de son être, oui il faut dire qu’elle est sensible Catherine.

Soudain elle entendit qu’on la demande, pas par n’importe qui, le maître des lieux en personne, celui qui l’avait croisé alors que le sombres entouraient sa vie, cette homme fut la lumière et quelle lumière des plus aveuglante, celle qui fini par vous rassurer, qui vous dit que demain tout sera mieux, plus beau.

Donc sans attendre elle se dirigea vers l’entré ou se tenait le Vicomte, son ami et une Dame. Certainement celle dont elle devait s’occuper.

D’une grande légèreté elle fit une petite courbette.


Monseigneur, bien le bonjour à vous, j’espère que votre personne se porte au mieux. Si cela n’est point le cas, n’oubliez point que je reste à votre entière disposition comme toujours.

Il fit un petit signe de bonjour a Reikilo oui une autre courbette vers la Dame.


Dame, soyez la bienvenue sur les terres de notre bon Vicomte de Castelviray. Je serais votre guide durant votre séjour ici lieu.

Si vous voulez bien me suivre pour que je puisse vous guider jusqu’à votre [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien].