Arrivée d'une blonde ... de La blonde !

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[Alençon, quand le maire travail encore ... ou pas !]

La nuit était tombée, depuis quand? elle était incapable de le dire, mais elle le sentait, le froid envahissant son corps, elle le voyait, sa vue avait besoin de bougie pour décrypter les quelques vélins éparpiller, et son corps le ressentait, la fatigue l'envahissait.
Elle sentait le poisson, achat du jour au marché, les cheveux blond à moitié coiffés, mais surtout emmêlés !
Alors quand la bougie s'étouffe dans la cire liquide, que la flamme s'éteint et que la mairesse ne voit plus rien, à part ce que la lune filtrant pouvait lui permettre, elle se leve, et sort.
Emmitouflée dans sa cape, elle monta sur Artois, rabattant sa capuche sur la chevelure blonde.

[A droite la maison, à gauche Lui]

Dormir, ou le voir ... le choix fut vite fait., dormir mai prêt de lui. Alors donnant un coup de talon dans les flancs du bel étalon, la renarde prend la ruelle de gauche, et suit la route qui la mène bientôt hors de l'enceinte de la Capitale.
Le trajet n'est pas rapide, une heure, peut être deux ou bien plus. Peu importe. Elle traverse la campagne, la forêt, sans y voir grand chose, sans trop galoper, sauf là où elle connait le terrain. Le froid lui gêle les mains, pénetre ses poumons.
Une lueure, une petite boule de chaleur, uen lanterne accrochée au poste de garde, lui fait savoir que les grilles du domaine du Vicomte ne sont plus très loin. Alors elle lance sa monture, et en quelques minutes arrive devant le garde.
Pas besoin de retiré la capuche, il la reconnait sans mal. Le cheval, elle, sa posture, son visage même caché.
Les grilles souvrent, La Blonde pénètre et remonte l'allée principale.

[Heure d'être encore dans son bureau]

Le Vicomte se trouvait dans son bureau, tête plonger encore dans les dossiers. Mais il ne pouvait plus continuer à travailler. Plus ce soir, il ne pensait qu’à elle. L’envie d’elle, l’envie d’eux. Le temps est long, le temps est court. Il aurait besoin de se ressourcer de sa présence, la recréer, l’imaginer, s’imprégner de sa vibration, la rappeler à ses pensée. Envie d’elle, envie d’eux, espace et temps n’existent plus. Elle n’est pas là, le Castelviray aimerait temps la voir arriver et tendrement pouvoir l’enlacer. Lui dire combien elle lui a manqué. Comme le temps semble une éternité, il aimerait faire preuve de moins de timidité lorsqu’elle sera à ses côtés. Il l’aime à tout oublier, un vent magique s’est enfin lever. Les rêves s’éveillent par milliers, les craintes ont disparu du ciel étoilé et seul son bonheur compte.
Si la fleur sans soleil peut mourir, Comme lui, nue sans sa main, parait-il par devers monts et mers, la toucher ; comme lui, sans son amour, ira-t-il sur ses eux, affronter sa douceur. Si l’oiseau sans chaleur, peut souffrir, comme lui, sans son secours, saurait-il si, son cœur sons détours veut aimer ; comme lui, dans cette nui, verra-t-il sans ses yeux, sa douceur…

Il lança son regarde à travers la fenêtre qui donnait sur l’allée du domaine, quand il aperçut une silhouette avancer sur le chemin. Les gardent l’avaient laissé passer sans l’arrêter, le Très haut avait-il entendu ses pensées ? Peut importe elle était là. Le Vicomte bondi de sa chaise et se précipita à l’entré du domaine. Il la regarda s’avancer sur sa monture, arriver au près de lui. Ce soir ils pourront à nouveau se retrouver seuls dans leur petit monde qui lui manquait temps. Cœur battant il commença à s’avancer également vers elle, il ne pouvait rester la sans bouger, il voulait aller la serrer dans bras. Arrivé à sa hauteur, il empoigna les rênes de l’étalon de sa douce et tendit son bras afin de l’aider à descendre.

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[Au bout du chemin... m'attend ma récompense]

Et la blonde avance, trottant dans la nuit, fraîche nuit, aux senteurs de bonheur, aux carresses de plaisir, aux envies passionnantes.
Sa peau, son visage, ses cheveux, tout en lui la fait chavirer. Et alors que la Volvent se rapproche de la demeure, les portes s'ouvrent laissant appraitre une douce lueur, accompagnée d'une ombre, grande, belle en tout point !
Quelques mètres à peine et ils se rejoingnent, comme leurs âmes sont enlacées, leurs coeurs liés.

Une main se tend, alors la renarde la prend, s'appuit et saute de sa monture.
Par un étrange hasard (ou pas!), le brun et la brune se retrouve face à face, ou face à torse !
Laissant tomber sa capuche dans son dos, Nabel salue le Vicomte, comme il se doit. Petite révérence obligée, elle aime ça la blonde !

Monseigneur...

Un sourire, un frisson, le froid ou bien ce sentient qui se propage en elle à chaque fois qu'elle le voit. Renontres bien trop rares à son goût, mais rencontres si attendues.
Alors, parce qu'au diable les convenances, sur la pointe des pieds, le petit bout de femme blonde qu'elle devient quand elle est avec lui, se dresse, et dépose sur les lèvres sucrée de son Aimé, un doux baiser.
Seul la nuit pourrait surpendre ce geste d'amour bridé, ou bien quelques serviteurs, mais qui eux, ont un droit bien particulier, celui de garder de le silence!
Silence dans l'assemblée, la magie opère !

[Elle et lui, rien que eux, enfin]

La voilà enfin, devant lui, à l’entrée du domaine des Castelviray. Jamais, non jamais plus il ne la laissera repartir. Pourtant il se devait de la laisser partir lorsque le soleil se lèverait, pourquoi ? En raison de ses fonctions, bien oui, elle était encore la Maire de la ville d’Alençon mais une chose était certaine, il pourrait bientôt si rendre afin de la chercher elle et toute ses affaires afin qu’elle puisse déménager et vivre dans la même ville que lui, qu’une partie de sa famille. Moment d’égarement, de rêverie, ils étaient tout deux enfin à nouveau dans leur monde et sa joie venait de toucher les étoiles.
Il plongea son regard dans celui de sa belle, les yeux du vicomte brillait de mille feu, son cœur battait de toute allure, il était si heureux le Castelviray, elle lui manquait temps. Sans dire mot il posa délicatement sa main sur sa joue afin de lui la caresser tout en accompagnant ce geste de son sourire le plus radieux, un sourire qui lui était uniquement réservé à elle et à personne d’autre. Joie, bonheur, amour et encore plus d’autre émotion étaient présent ici, seul le Très haut les voyait et les quelques gardes du domaine.

Mon amour…

Que dire de plus, aucun mot ne pouvait représenter ce qu’il éprouvait à ce moment là, c’est donc avec beaucoup de délicatesse qu’il laissa glisser sa main le long du corps de la jeune femme pour lui attraper la main et la ramener sur son cœur. Là se rapprochant encore plus l’un de l’autre, leur deux nez se touchaient presque, l’atmosphère qui les entourait était si agréable que pour rien au monde le Vicomte souhaitait être à un autre endroit, donc en douceur il approcha ses lèvres de l’élue de son cœur, il ne la quittait pas des yeux. Leurs lèvres se touchaient bientôt…

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[Quand des mains se croisent, les doigts crient à l'amour]

Là, face à face, pieds à terre, la blonde divisage son brun.
De plus en plus proche, de plus en plus de sensation, d'envie. Là, immobile sous la cape bleue de cette nuit de printemps la renarde immobile attend.
Une approche, un baiser, un amour.
Un main qui se pose sur une joue trop pâle glissant sur une épaule trop frêle, une hanche trop ... euh fine ! et qui s'échoue dans une main avide de Lui !

Une lèvre mordiller, un mot qui s'en échappe

Vicomte...

Non pas ce Vicomte la, serieux et solenel, mais un Vicomte plein d'amour, de passion, un Vicomte chuchoté, murmuré, susuré. Un Vicomte pour lui, juste Lui.
Deux mains ensemble, comme les deux âmes à présent liées, Deux mains qui se croisent, et dont le doigts s'entrmêlent. Un baiser échangé par la tentation de deux visage approchés,et ces mêmes doigts se serrent, s'écraseraient presque sous le poid d'un amour bien trop prisonnier de titres et d'étiquette.
Deux mains, dix doigts, deux corps et deux âmes, mais un seul coeur, une seule envie.

Un pas, puis deux, et bientôt la choupinette blondinette entraine le Castelviray dans la demaure.

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