La mesnie s’agrandie

Anya suivait la cérémonie avec attention, et ce d'autant plus lorsque Bertrand s'avança. Il y avait ce petit quelque chose de particulier, avec lui, et ce fut presque dommage qu'il ne fut pas Noble Normand. Sourire amusé en pensant ce qu'aurait pu être alors l'Echiquier avec un membre tel que lui. Sourire qui disparut lorsqu'elle entendit les derniers propos de Bertrand.
Comment ça... aide partout et en tout lieu ?? heum... pas l'hiver.... ste plé, PAS - EN - HI- VER !!
Presque qu'elle aurait pu lui promettre tous les colliers du monde pour le corrompre... juste un peu, juste... pour qu'il ne s'allie pas au Vicomte en cette période hivernale.

Elle se mordit la lèvre, se demandant qu'elle stratagème elle pourrait trouver. Il fallait y réfléchir. Bien que, elle savait qu'elle pouvait trouver une alliée en la personne de Lucie, mais là... Bertrand...
C'est vrai quoi, il pourrait en plus être un super allié contre l'invasion de gallinacées en Normandie. Pire que les pluies de sauterelles décrites dans les Saintes Ecritures.

Un petit regard toutefois vers le Vicomte. Rhalala... le voir si sérieux. C'était si rare. A noter dans des tablettes, pour mémoire.
Et pour le taquiner un peu, petit chuchotis :

Dites, comme petit présent en signe de vostre lien de suzeraineté...vous avez prévu du bling bling ?

Oui oui. Pestouille la Blanche.

Le Castelviray écouta la réponse de son ami de longue date et c'est avec sourire qu'il prit connaissance de sa réponse. Il lui fit signe de se relever, le serment étant fait il ne restait plus qu'à Alençon d'acter l'évènement et de remettre le contreseing.

Puis le sourire du Vicomte s'élargie aux dires de Sa Blancheur.

Et bien, il a droit à des terres qui ont leurs propres richesses. Je pense que cela est déjà bien heum "Bling Bling"

Puis Fred dirigea son regard vers Alençon afin qu'elle puisse remettre le contreseing.

Ouéménan !!! Quand on fieffait quelqu'un, on offrait le petit présent qui allait avec... Un petit quelque chose qui symbolisait l'octroi. Pffff.... L'était radin le Vicomte. Même pas un petit collier de rien du tout.
Cela il ne le savait pas, mais la faute serait réparée lorsqu'il quitterait Rouen, la laissant seule avec Bertrand.

Leurs regards se quittèrent pour qu'il reprenne attention à la cérémonie.
Profiter de l'instant présent...
...Les mois à venir leur réserveraient des surprises...
...Bonnes... Ou pas.

Vicomtesse Messages : 18 Date d'inscription : 05/11/2010

Alençon avait écouté les paroles des uns et des autres, et attendit encore un petit peu. Mais la réponse du vicomte ne vint pas.
Petit toussotement, puis à voix basse

Vicomte, il vous a prêté serment... mais en échange, à vous de lui faire le votre. Protection, subsistance et bonne justice, toussa. Je vieilli, je deviens dure de la feuille c'est vrai, mais quand même... Je n'ai rien entendu.

Léger sourire du Vicomte en effet il avait oublié de lui répondre en effet et sans attention après les paroles de Tsampa,

Bertrand, moi, Fred de Castelviray te reçoit avec beaucoup de joie et t'assure en retour, protection, justice et subsistance en toute occasion.

Quand il eut fini de parler, le Castelviray procéda à l'accolade vassalique d'un suzerain à son vassal puis il se tourna vers Tsampa.

Messages : 11 Date d'inscription : 25/02/2012

Après un silence imprévu, l'officier royal toussotta, et indiqua à fred un oubli. Bertrand encore peu habitué a ces cérémonies n'avait meme pas prété attention à l'etourderie de son futur suzerain.

Fred tout sourrire repris la parole...

Citation :: Bertrand, moi, Fred de Castelviray te reçoit avec beaucoup de joie et t'assure en retour, protection, justice et subsistance en toute occasion.

Puis il lui donna l'accolade vassalique.Bertrand senti a ce moment toute la force du lien qui les unissait tous deux depuis assez longtemps maintenant.

Un toussotement... oui... un rappel à l'ordre. Bon, d'accord, les sourires, les taquineries et les yeux dans les yeux, ça serait pour plus tard. Une fois la cérémonie finie ?
Mhh... alors faire en sorte de ne plus le perturber, pauvre Papy. Avec son grand âge, il pouvait si vite être déconcentré.
Anya regarda l'accolade vassalique... rhalala... s'ils savaient dans quoi ils s'engageaient !

Maintenant, le suzerain devrait amener son vassal aux joutes, et.... et... et !!!!! et il ne monterait plus pour jouter, mais enverrait son vassal à sa place !!
Là, moment intense de joie intérieure, que la Blonde ne pouvait pas extérioriser en un "OUIIIIIII" spectaculaire, qui pourtant ne demandait qu'à franchir le seuil de ses lèvres.
Fini les séances de torture où elle devait se cacher les yeux à chaque affrontement, de peur de le voir tomber et pire, être blessé.

Ahhh, et à chaque victoire, Bertrand aurait droit à un nouveau collier ! Si c'était pas beau, ça !

La Blanche voulait le signifier au Vicomte, mais non. Elle avait promis ne pas le perturber davantage.

A attendre la suite maintenant. Les Contreseings, et... fini ou un autre à torturer ?

Vicomtesse Messages : 18 Date d'inscription : 05/11/2010

Citation :

Ce 8 avril 1461, en le domaine de Rémalard en Alençon,

Nous, Tsampa d'Eusebius, Vicomtesse de Montgommery, dame de Gaudigny & de Romont, maréchal d'armes royal dite Estampe, héraut plénipotentaire de la marche Alençon

Attestons avoir reçu demande du vicomte Fred de Castelviray, vicomte de Rémalard, de Chateauneuf-en-Thymerais et baron d'Authon du Perche, pour l'octroi de la seigneurie du Feillet mouvante de la vicomté de Rémalard, à messire Bertrand et en joignons la patente à ce document.
Témoignons avoir assisté à l'échange de serments vassaliques entre les deux personnes concernées selon les règles héraldiques en vigueur.
Annonçons qu'après recherches héraldiques le fief du Feillet est bien mouvant de la vicomté de Rémalard, et qu'après consultation des armoriaux l'écu se référant à la dicte seigneurie est "Tranché d'argent sur azur, une fleur de lys de sable sur l'argent" soit après dessin :

Et pour que nul ne puisse infirmer cet octroi, apposons notre scel.

La mesnie s’agrandie - Page 2 Jaunecontourpench200pix

Citation :: De nous, Fred de Castelviray, Vicomte de Rémalard, de Chateauneuf-en-Thymerais et Baron d'Authon du Perche

A ceux qui le présent acte liront.

Salutations et prospérité,

Nous souhaitons faire savoir que nous voulons octroyer la terre De Feillet attaché à notre fief de Rémalard à Messire Bertrand.

Il a su être une personne de très bon conseil depuis que nous nous sommes installés en Normandie. Celui-ci a prouvé à mainte reprise qu’il était une personne de confiance envers nous.

Celui-ci a pris notre succession au poste de Secrétaire d’Etat de Normandie et là également nous ne pouvons que constater ses qualités.

Il existe également d’autre raison qui nous restes propres.

Daté à Rouen ce 23 du mois de Septembre de l'an de Grâce MCDLIX.

Qu'il en soit ainsi, heureusement.

Messages : 11 Date d'inscription : 25/02/2012

Bertrand incliné respectueusement vers Alençon receptionna le precieux contreseing. Apres une révenrece à l'endroit du marechal d'arme il recula , un regard pour son desormais suzerain.

Nul n'était besoin pour eux de se parler un simple regard et ils se comprenaient!!!

Et voilà un nouveau Seigneur. Celui de Feillet aux colliers.
Mhh... Mais...euh.... C'était quoi ce regard ?
Elle se rappela une discussion avec Bertrand justement qui disait que les liens vassaliques étaient aussi forts que ceux du mariage (enfin quelque chose dans le genre) et le tout avec un large sourire à la blonde.
Oui mais non.
Elle en premier, OOHHH !! naa mais !
De toute façon... Ca serait coups de serpillère et privé de colliers pour l'un et privé de dessert pour l'autre.

Ceci n'empêchait pas que La Blanche était heureuse que Bertrand fasse partie de cette famille.

Il ne restait donc plus que Seraza que le Castelviray invita à s'avancer.

Dame Messages : 123 Date d'inscription : 17/10/2012

Bah voilà!! L’heure était venue que c’était le tour de la blonde vernolienne. Le Normençon lui indiqua de s’avancer. Chose qu’elle fit sur le champ. Ses deux mimines de chaque côté de sa robe. Un bout de tissu dans chaque main pour la relever juste assez afin de ne pas marcher dessus et arrivant face à lui, tête baissée, Sera lâcha le tissu pour lisser ce qui n’avait pas besoin de l’être. Cela était juste pour enlever le peu de tension qui régnait en son intérieur.

Bon d’accord, elle venait juste de le faire chez le Von Strass mais n’empêche! Se faire anoblir par Fred, grand Duc de l’Alençon. Une personne envers qui elle avait beaucoup de respect et d’admiration pour le mandat qu’il avait effectué. Tout ceci n’était pas rien. Et puis, il avait décidé de la faire grandir un peu, elle, petite blonde d’une petite ville qui se démenait comme une dingue pour ces terres qui l’avaient accueillie à bras ouverts. Cela faisait tout drôle. Elle qui, au départ, se faisait plutôt petite dans le domaine politique, commençait à gravir quelques échelons et, par ses idées, son franc-parler et les convictions qui ne la quittaient pas, on la remerciait pour ce qu’elle faisait. Cela était flatteur certes mais cela ne la changerait pas non plus. Petite elle était, petite elle resterait. La blondiaute n’oublierait jamais d’où elle venait et grâce à qui elle devait tout cela.

Un regard doux vers la dame blonde aux côtés de Fred et retour sur son presque suzerain. Une inspiration prise, un soupir silencieux. Seraza était prête à réitérer le serment.

Le Castelviray regarde sa jeune amie venir à lui.

Seraza, c'est aujourd'hui avec beaucoup de joie que je vous regarde venir à moi, je ne peux m'empêcher de penser à mes années passées en Alençon, je ne peux oublier les échanges que nous avons pu avoir sur tout et rien. J'ai pu apprendre à connaître votre dévotion pour l'Alençon et pour toute les tâches que vous entreprenez.

C'est pourquoi,

Nous, Fred de Castelviray, Vicomte de Rémalard, de Chateauneuf-en-Thymerais et Baron d’Authon du Perche, désirons faire de vous nostre vassal en les terre De Feillet attaché à notre fief de Rémalard.

Il lui sourit doucement

Vous êtes libre d’accepter ou non nostre offre. Dans le cas ou vous acceptez cette offre il vous faut savoir que vous vous engagez à m’apporter conseil, aide armée et fidélité à votre suzerain en toute occasion. Alençon est présente afin d’acter et de témoigner de la présente cérémonie.

Le Vicomte regardait la jeune femme.

Dame Messages : 123 Date d'inscription : 17/10/2012

Comment dire non à un homme tel que lui. Presque un modèle pour elle. La Blond savait qu'il avait fait beaucoup pour l'Alençon. Certaines choses ne disparaissaient jamais de la mémoire des personnes et lui ne disparaîtrait jamais de la sienne.

Fin sourire. Elle n'était pas peu fière de cette demande de la part du Normençon. Sera aurait tellement souhaité qu'il soit encore présent sur Alençon pour apprendre sans cesse. Mais voilà, lui avait décidé d rejoindre la Normandie et la vernolienne apprenait ce qu'il fallait par ses propres moyens. Plus qu'une dévotion pour ces terres, un amour inconditionnel qui se traduisait par une présence active et une envie de donner le meilleur pour les habitants qui le valaient largement. La belle ne comptait pas ses heures à travailler pour des lendemains meilleurs.

Un regard amical certes mais avec tellement d'admiration.

Ma Grasce, oui oui, comme une marque de fabrique, j'accepte avec plaisir, fierté et sans conteste de devenir votre vassale. Je m'engage à vous porter conseil, aide armée et fidélité sans mesure. Je vous serai fidèle quoiqu'il advienne.

Voilà, cela était dit en présence d'Alençon.

Et au Castelviray de conclure

Seraza, moi, Fred de Castelviray te reçoit avec joie et t'assure en retour, protection, justice et subsistance en toute occasion.

Vicomtesse Messages : 18 Date d'inscription : 05/11/2010

Et au héraut de s'avancer, et de conclure la cérémonie.

Selon la volonté du vicomte, vous devenez de ce jour dame de la Guionnière, fief sis sur la baronnie d'Authon du Perche, en Alençon. Que le Très Haut et votre sérieux fassent que ces terres deviennent belles et prospères.
Et pour finaliser cet octroi, et qu'il ne puisse être discuté par quiconque, nous vous remettons une copie du contreseing sellé de ma main. L'original sera archivé, comme il se doit, à la bibliothèque de la chapelle Saint Antoine le Petit, en la capitale.

Citation :: Par la présente, Nous, Tsampa d’Eusebius, maréchal d'armes royal, connue sous le nom d' Estampe, faisons acte de la demande de Fred de Castelviray, Vicomte de Rémalard, de Chateauneuf-en-Thymerais et Baron d'Authon du Perche quant à l'octroi d'une seigneurie mouvant des terres d'Authon du Perches, sise au fief nommé la Guionnière à dame Seraza Sinclar.

Après recherches héraldiques dument entérinées, le fief de la Guionnière est bien seigneurie de la baronnie d'Authon du Perche.

Après consultation d'armoriaux, l'écu se référant à ladicte seigneurie est de sable au frette d'argent, mantelé du même chargé de trois coterels du premier posés 1 & 2, soit, après dessin :

Ci-joint une lettre patente de Fred de Castelviray dûment authentifiée attestant de sa volonté d'octroi d'une seigneurie à dame Seraza Sinclar.

Par notre scel, actons ce document comme valide et conforme aux règlements héraldiques et attestons avoir été témoin de l'échange des serments vassaliques entre l'octroyant et l'octroyé.

Faict le 27 octobre 1461 sous le règne de notre bon souverain le Roy Nicolas 1er.

Tsampa d’Eusebius
Maréchal d'armes royal et Héraut plénipotentiaire d’Alençon.

Citation :: De nous, Fred de Castelviray, Vicomte de Rémalard, de Chateauneuf-en-Thymerais et Baron d'Authon du Perche

A ceux qui le présent acte liront.

Salutations et prospérité,

Nous souhaitons faire savoir que nous voulons octroyer la terre de La Guionnière attaché à notre fief d’Authon du Perche à dame Seraza.

Nous avons pu la rencontrer lors de notre accession au trône de Duc d’Alençon. Ce jour-là, elle avait suscité notre intérêt. En effet elle a su œuvrer plus d’une fois pour notre bon duché d’Alençon en occupant le poste de Commissaire au Commerce à plusieurs reprise mais aussi pour le dévouement qu’elle a donnée pour la ville de Verneuil en occupant le poste de Maire.

A cela nous ajoutons sa franchise envers nous, sa facilité à nous donner de bon conseil et également la confiance que nous lui portons.

Il existe également d’autre raisons qui nous reste propres.

Daté à Rouen ce 23 du mois de Septembre de l'an de Grâce MCDLIX.

Qu'il en soit ainsi, heureusement.

Je vous recommande de vous rendre à Paris, à l'atelier de confections des blasons, afin que nos chevaucheurs vous proposent vos nouvelles armes, et qu'un héraut les valide.