Une autre Renarde, Noire celle-là...

Dame Messages : 6 Date d'inscription : 19/06/2010

Séjour forcé à Argentan.
Une rencontre inattendue à la Mairie !
Fred de Castelviray...

C'était évidemment une rencontre qui ne pouvait mieux tomber étant donné la folie qui venait de piquer une des nièces de la Renarde Noire.
Ainsi, l'on pourrait, peut-être comprendre...Quoique, était-ce nécessaire ?

Della se débattait à nouveau avec deux positions radicalement opposées.
L'une : gérer les affaires de la famille, et ce, jusque dans les unions.
L'autre : hausser les épaules et laisser faire.

Perpétuellement tiraillée entre les responsabilités et son caractère plutôt joyeux, elle se sentait lasse de tout cela.
Le coup sur la tête, la frayeur vécue entre le Maine et la Bretagne l'avaient aidée à se repositionner et à pencher vers la seconde position...laisser couler...et seulement sourire au bonheur des autres.
Oui, des autres parce que ça faisait un long moment que le sien, elle l'avait écarté et bien caché dans un petit coffre dont elle avait jeté la clé, laissant à plus tard ses propres sentiments.
Bah, c'était peut-être sa façon à elle d'être heureuse...

Mais revenons à Argentan.
Bien sûr, ils s'étaient croisés, à la taverne, le Maire et la Volvent.
Ils avaient discuté de choses et d'autres, du marché, de l'armée, du parcours du Maire, du voyage de la Blonde...Ce genre de choses.

Invitation avait été lancée : "Puis-je vous inviter au domaine ?".
Ca, ça lui plaisait, à la Blonde.
Déjà, ça ferait passer le temps.
Après, ça lui ferait voir du paysage.
Et enfin...elle nourrirait sa charmante curiosité...

La nuit avait été bonne, à l'auberge, même si le confort du lit était moyen et l'eau du bain trop froide.
Par contre, le repas avait été copieux et très bon.

Il était encore tôt lorsqu'elle prit la direction du domaine de Fred.
Elle hésita un instant sur le chemin à prendre, à un croisement, celui du grand chêne...Avait-il dit à droite ou à gauche ?
Rhalala...plus moyen de se souvenir...Fort heureusement, un paysan travaillait dans son champ, un peu plus loin et le brave homme la mit sur le bon chemin.

C'est ainsi qu'elle arriva, sans se perdre, au domaine.
Elle descendit de son cheval et remonta l'allée boisée aux senteurs des différentes essences d'arbres pour finalement se trouver devant le castel.

Magnifique...l'endroit était absolument magnifique...Pas autant que Beaumont, certes...quoique...c'était différent mais tellement beau...

La jeune femme avança encore un peu et chercha quelqu'un à qui s'adresser.

[Quand la monotonie des jours disparaît]

Comme à son habitude, le Vicomte était le premier réveillé dans le Domaine. Si un jour celui-ci n’est pas debout aux aurores, c’est qu’il doit être malade le Castelviray.
M’enfin le Fred s’était déjà rendu en ville rapidement afin de faire le tour du marché et ramener le courrier arrivé en mairie. Il traversait les champs en direction du domaine familiale dont il avait la responsabilité. Le Vicomte s’était arrêter un instant pour contempler ce beau paysage, cette belle terre qui l’entour, ce duché qu’il aime plus que tout.

Bon on respire un grand coup et on reprend le chemin, son étalon débute la marche mais le vicomte lui fait signe d’avancer plus vite, celui-ci cherche à prendre contacte avec l’aire qui l’entour, sentir cette douceur, cette fraicheur qu’il apprécie, qui adouci son cœur meurtrie par l’amour, la haine. Très rapidement il arriva devant la grille de la maison des Castelviray, la grille était déjà ouverte quand…

Là le Vicomte stop net sa monture, regarde droit devant lui et distingue une silhouette près de la porte d’entré. D’un pas lent sur sa monture il s’avance afin de voir qui cela pouvait bien être. Plus son avancé se ferait et plus cette ombre de loin prenait forme mais quel forme, fine, droite, élégante, gracieuse à la chevelure doré. Quoi doré ? Mais ca ne peut être Nabel non, elle n’est plus ici, elle est partie avec l’autre…

Il fronça quelque peut ses sourcils quand, eurêka, il avait trouvé. C’était la Dame de Railly, la tante de Nabel qu’il avait déjà croisé la nuit dernière dans la taverne Municipal. Sans attendre il se rapprochât rapidement afin d’aller à sa rencontre.

Le Cheval se stoppa non loin de la Volvent, le Vicomte descendit avec grâce de sa monture, s’avança bien droit vers la Dame de Railly.

Là il lui attrape la main en la rapprochant de ses lèvres tout en plongeant son regard dans celui de la Dame

Dame de Railly, heureux de savoir que vous avez accepté mon invitation

Petit sourire

Comme votre visage resplendit sous cette lueur matinale.

Fred abaisse sa tête pour enfin déposé le baiser sur la main de Della en signe de bienvenue.

Dame Messages : 6 Date d'inscription : 19/06/2010

Elle venait de décider d'aller voir du côté des écuries afin de trouver un palefrenier qui s'occuperait de sa monture et qui aussi pourrait lui dire où trouver soit un intendant soit le Vicomte.
Sa main se posait sur l'encolure de Geis lorsqu'elle entendit les pas d'un cheval, derrière elle.
Jetant un regard en arrière, elle le vit arriver, le Vicomte.
Elle l'observa tandis qu'il montait l'allée, l'on voyait que c'était un excellent cavalier à sa tenue en selle, la façon dont il faisait corps avec son cheval.
Elle ne détourna pas non plus son regard lorsqu'il descendit de selle pour venir à sa rencontre.
Et lorsque les yeux sombres du Vicomte croisèrent les yeux bleus de la Volvent, cette dernière ressentit comme une drôle d'impression, une légère chaleur aux tempes, presque un malaise qu'elle dissimula derrière un sourire chaleureux.

Vicomte, tout le plaisir est pour moi...

Le mélange compliment et baise-main eut un effet catastrophique, elle le sentit nettement...elle venait de rougir.
Heureusement, le Vicomte avait baissé son regard et il ne se rendrait sans doute pas compte du trouble qui venait de passer comme un éclair fulgurant sur les joues de la Renarde.

Elle s'éclaircit la gorge, histoire de se donner un peu de contenance et récupérant sa main...

Vous avez là un bien beau domaine, Vicomte. J'admirais l'architecture de votre demeure...C'est magnifique, vraiment.

Geis racla le sol de son sabot.
Est-ce que l'un de vos garçons d'écurie pourrait faire boire mon cheval, s'il vous plait ?
Nouveau sourire, cette fois, moins ambigu et tout à fait détendu.

Invité

De l'agitation au Domaine, si tôt ?
Ce n'est pas possible !

Coup d'œil aux vitraux, l'aube... La Blonde n'eut pas fini sa nuit, ce qui la mit dans une humeur ronchonne. Elle enfila aussitôt une robe de tissu soigneusement brodé, elle descendit toutes les marches du haut château... Que d'effort au réveil...
Son pas détermine et son allure de cheval de joute indiquaient que la Blondie voulait connaitre l'affreux, ou les affreux, trouble-faite(s) qui perturbaient le sommeil si profond des résidents du Domaine...

C'est donc les yeux plissés que la jeune nobliotte sortit de l'entrée du château, se confrontant au soleil éclairant les pâturages alentours. Malgré son mécontentement, la Blondie aimait ce moment de la journée, où les perles de rosée ornaient les verdures tels de précieux bijoux... Bijoux aussi précieux que son sommeil.

De loin, ce qu'elle vit la stoppa net... Une chevelure d'Or.. Non, non, elle confirma, ce n'était pas le reflet de ses propres cheveux. Elle vit cette Dame en compagnie de son frère. La jeune donzelle pensa aussitôt à Nabel, ce qui l'étonna fort...

De pas en pas, ce qu'elle pensait ce confirma, ce n'était pas Nabel. Dommage, cela faisait tellement longtemps qu'elle ne l'avait point vu.
Meyline soupire, s'avançant de plus en plus près des deux matinaux...
Là voilà, la petite blonde, dépassée de quelques têtes par son frère-jumeau, et d'une tête seulement de celle qui se tenait à ses côtés.

Hum, Bonjour Fred, Bonjour Dame.

Elle vint biser son frère, et regarda la Dame blonde, dont le visage lui était familier...

A qui ai-je l'honneur ?

Elle pensait avoir une idée de la question, sans pour autant en être sure.
Elle verrait bien, mais les fois où elle avait croisé cette Dame étaient multiples.
Regardant l'invité et le convive, Meyline sourit, remarquant le chapeau de la Dame, ce qui confirma ses pensées...

[Quand la nostalgie, la tristesse se mélange à la joie]

Après avoir déposé le baiser sur la main de la Dame de Railly, le Vicomte releva la tête. Il put remarquer que celle-ci avait pris quelque couleur au niveau des joues. Le Castelviray avait pour habitude de dire les choses qu’il pensait, que son cœur lui dictait.

Petit sourire donc suite à la réponse de Della tout en gardant son regard plongé dans le sien. Depuis quelque temps maintenant, Fred le ressentait, il avait oublié quelque peut ce qui le rendait triste. Grâce à qui ? Peut être simplement la présence de Della avec qui il avait passé une agréable soirée en sa compagnie dans la taverne de la mairie. Ils avaient tout deux discuté de chose et d’autre. Le Vicomte n’avait pas eu le plaisir de faire plus connaissance avec celle-ci lorsqu’il s’était rendu à la Renardière. Mais aujourd’hui qu’elle ici, chez lui, il ne gâcherait pas cette opportunité.

Sans prêter attention, le Castelviray avait gardé la main de la Dame dans la sienne quand elle lui demanda si quelqu’un voulait bien s’occuper de sa monture le temps de son séjour dans le domaine de la Famille Castelviray.

Dame Della, ici nous avons pour habitude que chacun s’occupe à sa façon de sa monture. Il est notre plus fidèle compagnon de route, celui sur qui on peut toujours compter, celui qui jamais nous fera de mal. Il est important que chacun s’occupe au mieux des choses qu’il possède en y mettant tout son cœur.

Il se rapproche doucement de Della.

Nous avons sur les terres de Rémalard un très grand verger dont je m’occupe avec mes sœurs et mon frère. Personne ne fait ce travail à notre place. C’est une de mes valeurs de famille, Chérir ce que l’on possède. Ces terres ont été obtenues par mon frère ainé que j’apprécie énormément, il a été tel un père pour moi. Il m’a tout appris. J’ai fais bâtir ce lieu ici même pour continuer ce que mon Frère avait commencé.

Les yeux de Fred se mit à brillé lorsqu’il avait commencé de parlé de sa famille de son frère et des terres d’Alençon.

J’aime ma famille, j’aime tout ce qui se trouve ici en Alençon. C’est bien pour cela que sa fait bien plus de cinq ans aujourd’hui que j’y vis avec beaucoup de plaisir. Que ce soit dans la joie ou dans la tristesse.

Puis soudain, le bruit de pat discret se fit entendre. Il se retourna afin de savoir qui cela pourrait-il bien être et sans surprise ce fut sa jumelle. Bien oui, il était si fière d’être son jumeau quand même à la petite blonde. Le Vicomte lâcha délicatement la main de Della pour se tourner vers sa sœur.

Meyline, ma sœur, j’espère que l’on n’a pas fait trop de bruit.

Il lui sourit.

Je te présente Dame Della de Volvent qui n’est autre que la tente de Nabel.

Le Castelviray se tourna vers Della.

Je vous présente l’une de mes sœurs, enfin plus particulièrement ma sœur jumelle.

Le sourire de Fred fut bien plus présent sur son visage, fier de sa famille et très heureux de pouvoir présenter son petit monde à la Dame de Railly.

Dame Messages : 6 Date d'inscription : 19/06/2010

[Et que l'on trouve en un autre, les mêmes aspirations...]

Contre toute attente, le Vicomte lui expliqua que si elle voulait qu'on s'occupe de son cheval, elle devrait le faire.
Elle ne fut pas ennuyée, pas vexée, pas outrée, pas étonnée même.
S'occuper de son cheval, elle le faisait avec plaisir.

Fred continua à parler de son domaine et là, elle le regarda, elle vit un autre homme, un passionné...Il lui conta le verger plus qu'il ne lui en parla, il porta sa famille en avant sans aucune vantardise mais en chef de famille...Le regard de la Blonde n'avait pas quitté sa cible, le Vicomte, ses yeux qui brillaient d'un éclat particulier et absolument captivant. Il conta pareillement l'Alençon comme elle aurait conté la Bourgogne, ses racines.
En parlant, Fred s'était approché d'elle, elle l'avait senti plus qu'elle ne l'avait vu, il rayonnait de lui une telle intensité que Della en frémit. Curieusement, sa main ne s'était pas retirée de celle qui l'emprisonnait comme elle avait l'habitude de le faire, craignant le contact physique. Mais au contraire, elle avait resserré doucement la pression de ses doigts, prise par l'émotion.

L'émoi qu'elle ressentait avait une explication, claire.
Fred parlait de ses terres et des siens exactement comme elle parlait de ses vignes et des Renarts.
Leur discours à tous les deux auraient pu se superposer, changeant seulement l'objet du discours...pour l'un un verger, pour l'autre, des vignobles.
Jusque là, Della s'était pensée seule, chaque fois qu'elle désirait parler de ses vignes, très vite, il lui semblait que les gens s'ennuyaient, se fichaient pas mal de ce que, elle, elle aimait par dessus tout. Elle n'avait jamais rencontré une personne qui vivait comme elle, de sa terre, avec autant de ferveur, qui puisse comprendre la joie qu'elle éprouvait en regardant pousser sa vigne, en l'émondant, en la soignant...
Et voici que seulement quelques minutes avaient suffi pour qu'elle trouve le même écho dans la personne du Vicomte.

Elle buvait ses paroles comme elle aurait aimé que l'on comprenne sa passion pour sa terre, elle ne cessait de le regarder, un sourire dessinant ses lèvres...

Elle n'osait ni ne voulait l'interrompre, elle l'aurait écouté jusqu'à la fin du jour s'il avait parlé encore...passionnément.

Elle n'entendit pas la jeune femme arriver et elle sembla tomber du ciel lorsque le Vicomte arrêta de parler pour accueillir sa soeur.

Il lui fallut quelques secondes avant de répondre, en souriant, à la soeur de Fred.

Bonjour, damoiselle Meyline. Je suis ravie de vous rencontrer. Et très honorée également de profiter de ce magnifique lieu...
Fred était détendu à présent, il semblait heureux et Della le fut aussi.

Votre frère me parlait de votre verger, avec tant de passion qu'il m'a donné envie de le voir !

L'éclat bleuté de son regard croisa encore celui du Vicomte avant de revenir sur Meyline.
Vous avez beaucoup de chance, damoiselle, d'avoir un frère aussi fier de sa famille. L'on sent qu'il vous aime...La phrase resta en suspens, à moins qu'il n'y ait rien à ajouter...

Allait-elle se réveiller au creux du lit de l'auberge ? Rêvait-elle ce simple instant de pur bonheur qu'elle venait de vivre ?
Apparemment non...mais elle n'osa rien ajouter, de peur tout de même de faire s'éteindre le rêve...

Invité

La jeune femme se tenait droite, regardant son frère et la Dame, qui se présentait, et que Fred lui présentait...
A l'écoute du nom, cela ce confirmait, elle connaissait bien cette Dame.

Bonjour Dame Della, heureuse de vous rencontrer.

Elle hésita à en parler, mais elle se dit qu'après tout, elle n'avait rien à perdre...

Nous nous sommes déjà vues, à un atelier très en vogue par ici, les doigts d'Or, j'y suis critique d'art.
Et j'ai aussi entendu parler de vous, de votre passage en Normandie, par Fils...

La jeune blonde sourit, écoutant les dires de la petite assemblée. La passion des terres, de la famille et du verger étaient le cœur des voix.

Et bien Dame, si vous avez envie de le visiter, notre verger, je vous y accompagnerai avec plaisir, ainsi que Fred.

La jeune femme tourna ensuite la tête vers son frère-jumeau, qui fit repenser à Meyline qu'elle était venue uniquement pour le bruit...

Hum, oui, un peu, mais c'est oublié...

Nouveau sourire, laissant sa place à de nombreuses questions...
Et si elle gênait ? C'est vrai quoi, cette Dame n'est pas venue au Vicomté pour rien, si elle est invitée, il y a une raison...
Meyline confirma l'affirmation de Dame Della par un hochement de tête, avant d'y rajouter une couche.

Oui, j'ai beaucoup de chance de l'avoir comme frère, jumeau en plus de ça.
Et l'amour qu'il me donne est largement réciproque et rendu.

La Blondie sourit, ses pas hésitant à faire demi-tour pour laisser son frère et la Dame tranquilles. Apparemment, ils partageaient les mêmes passions, et en parlaient avec autant de ferveur...

Dame Messages : 6 Date d'inscription : 19/06/2010

Meyline fit allusion à l'Atelier...C'était assez étrange, Della n'avait pas souvenir d'avoir rencontré la jeune femme là-bas. En tout cas, elle était certaine de ne le lui avoir jamais été présentée...Mais bon, cela n'avait guère d'importance.

A l'évocation de Fil, les traits de la Renarde se durcirent et la colère et la déception s'unirent pour foncer son regard.
Si tout avait bien débuté, ce qu'elle avait appris depuis peu, avait définitivement scellé le mot "fin" de l'affaire. Tout ce qui touchait à Fil était à présent à oublier. Elle ne remercierait jamais assez le Ciel d'avoir fait avorté la folie qu'elle était presque prête à commettre, en Normandie.
Elle choisit de ne rien ajouter. Ressasser des vieilleries ne servait à rien. La page était tournée, pour ce qui la concernait. Tant mieux.

Au prix d'un effort sur elle-même, elle se détendit à nouveau et les paroles de Meyline lui rappelèrent celles qu'elle même disait souvent lorsque son frère Eldwin était encore vivant.
Eldwin n'était pas un tendre et les démonstrations de sentiments l'exécraient mais il l'aimait, ça, elle le savait.
Le perdre avait été un drame affreux dont elle ne s'était sortie que pour soutenir sa famille et en prendre la tête, pour se battre pour eux et en faire la famille qu'ils étaient devenus, aujourd'hui.
Elle envia un peu Meyline...mais se réjouit bien vite, pour elle.
Le bonheur des autres était une grande joie qu'il fallait apprécier pour qu'elle perdure.
Chaque petite parcelle de bonheur ne demandait qu'à grandir...il fallait l'entretenir.

Hé bien, je serais ravie moi aussi si vous me faisiez la joie d'une promenade dans ce verger.
Elle se tourna à nouveau vers Fred.
C'est regrettable que lors de votre venue à Beaumont, vous n'ayez pu visiter les vignobles...C'est que, comme vous et vos arbres, j'y passe une grande partie de ma vie, lorsque je suis en Bourgogne...
A Meyline, à nouveau : Damoiselle, j'espère que vous aurez un jour l'occasion de venir en Bourgogne. Vous serez bien entendu mon invitée, à Beaumont. Ainsi que Fred, cela va sans dire...

[Par ce qu’on ne va pas rester dans l’entré pendant des heures]

Le Vicomte était là, entouré de deux blondes. L’une qui était sa sœur et qu’il adorait en tout point et l’autre qui était la renarde en chef. Les deux femmes discutaient de chose et d’autres fessait allusion du séjour de Della en Normandie quand le Castelviray remarqua un changement dans le visage de celui-ci même ne se voyait pas. Mais Fred avait l’œil et commençait à connaitre de mieux en mieux la Dame de Railly.

Le tonton Fred, oui s’est le surnom qu’on lui a donné en Alençon, il ne l’invente pas. Il se rapproche de sa sœur, lui prend la main.

Ma chère sœur, pourrais-tu conduire notre invité dans le Verger ?

Je ne viens pas tout de suite avec vous mais je vous rejoins rapidement.

Il lâche la main de sa sœur, petit sourire avant de se tournée vers Della. Il replonge son regard dans le sien, lui fait part de la lumière présente dans ses yeux tout en lui prenant la main.

Dame, je vous confie quelques minutes à ma sœur qui va vous conduire jusqu’à notre verger. Je vais m’occuper de votre monture, le mettre dans l’écurie et ne dite rien, je le fais avec un grand plaisir. Vous êtes mon invité.

Il lui dépose un baiser sur la main ne quittant point le regard de celle-ci, relâche gracieusement sa main, lui fait un beau sourire rien que pour elle et attrape les rênes de l’étalon de la Dame et le conduit vers l’écurie.

Invité

Pensant aux horizons entourant le Domaine, et au verger d'autant plus, la Blonde sourit à la Dame, puis se tourna vers son jumeau, qui lui prit la main. Il lui demanda d'emmener Dame Della au verger. Cette fois, ce fut un large sourire qui se dessina sur les lèvres de la jeune Castelviray. D'un coup, des images fleurissent dans sa tête, des visions rêveuses : des pommes, des poires, et autres fruits saisonniers.
Julia s'en retourna à nouveau vers la Dame, lui adressant un petit hochement de tête.

Bien, Dame Della, si vous voulez bien me suivre, direction le Verger Castelviray !

La main de son frère la lâcha, et la jeune femme répondit au sourire de son frère qu'elle chérissait tant. Malgré toute cette joie, elle avait appris il y a peu une triste nouvelle, une de ses sœurs était souffrante...
Elle se mit à y penser, ce qui effaça tout sourire de son visage. d'une humeur plus attristée, elle commença un premier pas vers l' exterieur du Domaine, se retournant ensuite vers la Dame, l'attendant avec patiente.

Un grand soleil de début d'été éclairait les prairies alentours, tandis qu'une légère brise se levait...
Les conditions étaient parfaites pour une ballade !

Dame Messages : 6 Date d'inscription : 19/06/2010

Della allait protester et dire qu'elle irait elle-même aux écuries avec Geis...mais le Vicomte répondit avant même qu'elle n'ouvre la bouche. Elle lui rendit un sourire, fort semblable au sien, rempli de douceur et de remerciement.

Bien...je pense que je dois vous laisser faire, alors.
Nouvel échange de regards le temps d'un baise-main délicat et voilà Fred qui s'en va avec sa monture...suivi des yeux par la Blonde qui finit par se tourner vers Meyline qui l'attendait.

Voilà voilà, je vous suis !
Et Della emboita le pas à la jeune femme...direction, le verger !

J'ai hâte de voir ça...