Arrivo di un italiano

Lieutenant Messages : 32 Date d'inscription : 13/11/2010

Un cavalier drapé de noir et vêtu d'une armure émeraude galopait en direction du château des Castelviray.Ce cavalier avait la tête couvert d'une capuche noir,il était donc impossible à quiconque de discerner les traits de la personne.L'armure émeraude luisait au soleil et donnait des reflets vert étonnant.

La monture quant à elle semblait épuisée du trajet et de la vive allure auquel son cavalier le soumettait.De l'écume sur les lévres,les naseaux dilatés et sa robe blanche pleine de poussière et de boue,le brave cheval galopait sur un chemin de terre en pleine foret.

La route avait été longue et elle était presque arrivée à Castelviray.Silvalana,recouverte de sa cape et sa capuche noir ainsi que son armure émeraude attendait enfin de pouvoir voir ce domaine et plus particulièrement les locaux de l'armée de la famille.La belle italienne était du genre patiente et calme,mais il lui tardait d'arriver afin de voir si elle pouvait faire quelque chose de son passé dans cette armée.

L'italienne déboula à vive allure de la foret,au loin la silhouette du château apparaissait.Quelques temps après,elle ralentit en voyant les remparts et la herse devant elle.Un rapide coup d'oeil expert lui annonça la présence d'hommes armées sur tout le long de l'extérieur du château qu'elle pouvait maintenant voir dans les détails.La petite fit ralentir son cheval un peu plus et le fit arreter près des grands portes du château où plusieurs gardes armées la fixaient du regard.

Silva ce tenait à une vingtaine de mètres des portes,elle desserra les reines de sa jument et leva les yeux.La jeune femme observa le château et elle murmura tout bas:

-Magnifico...

Un mouvement sur les remparts lui indiqua que plusieurs gardes ce rassemblaient dont certains armées d'arc.La jeune femme se dit qu'il sera peut-être temps qu'elle aille se présenter à la garde afin de voir le maistre du domaine.En train de ce faire la réflexion,la jument de Silvalana se cabra,la jeune femme reprit les reines fermement et calma sa monture rapidement.

La surprise était tel que la capuche de l'italienne tomba en arrière et libéra les longs cheveux châtains qui lui tombaient jusque dans le bas du dos.Le soleil rayonna sur son visage serein et fier.La jeune femme fit avancer sa jument jusqu'aux portes,les soldats de la garde avaient tous la main sur la garde de leur épée,la petite italienne ne pu s'empêcher de sourire puis elle se mit à parler d'une voix clair et douce:

-Je suis Silvalana di Firenze,Originaire de Siena et dame d'Avrona.

Elle se présenta brièvement,sa voix douce et clair mettaient en valeur son accent italien,la jeune femme passa une main dans ses longs cheveux châtains et chercha ses mots un instant avant d'ajouter:

-Pourriez-vous...Per Favore...M'annoncer auprès du maistre des lieux ?

Un garde sous l'ordre de son supérieur parti donc prévenir la personne que la jeune italienne demandait tandis que les autres la fixaient du regard.Regard d'envie,d'étonnement et de méfiance façonnaient le visage de chacun des hommes présents ici.

Il tardait à Silvalana d'entrer,l'ex Militaire caressa l'encolure de sa monture après être descendue et lui murmura des mots italiens doucement à l'oreille afin de féliciter sa monture pour le trajet et l'effort.

Le temps n'était pas charmeur, on voyait les arbres sans feuilles, les buissons et arbustes dépouillé de verdure, un climat frais. Mais le domaine était cependant toujours aussi accueillant, on faisait ce que l'on pouvait pour garder la beauté des lieux infatigable même par le froid. Cette matinée là, Altaire, en sa garnison, étudiait quelques documents sur certaines personnes, des gens inconnus, ou trop connus de part leurs actes fourbes et leurs intentions malsaines.

Mais il sortit avec un paquet de dossier. Des annonces du conseil ducal, ceux de Savoie et de Lorraine, ses ambassades, ainsi que quelques documents... personnels... Un garde le suivit lorsqu'il quitta la pièce. Non pas qu'il n'était pas en sécurité, mais qui sait, les choses arrivent toujours lorsque l'on ne s'y attend point.

Vêtu de noir, de la tête aux pieds, une capuche tout aussi sombre sur la tête, camouflant son regard jamais perceptible, la cicatrice transperçant sa légère barbe au dessus de la lèvre supérieur du côté droit, il marchait à une allure normale vers l'entrée du domaine, pour livrer ses documents à un messagers. Pourvu d'une armure, visible et aussi cachée sous sa longue robe noir à deux pointes, et armé sans qu'on ne le sache. Son vêtement épais le renforçait contre le froid. Bien qu'il était de nature très chaleureuse. Ses pardessus ne se faisaient plus sentir lourds sur ses épaules, il avait tellement l'habitude de les porter, et de s'entraîner avec du poids pour rendre l'entraînement plus intense. Repousser ses limites était à sa portée, il ne faisait que cela depuis... quelques mois, ou plutôt, toujours.

Ils passèrent la grille, lui avec son garde, pour rejoindre un homme près de l'enceinte. Il y avait déjà quelques gardes à l'entrée, comme d'habitude, des personnes ou invités qui parlaient...

Un cavalier sombre arriva. Il fut interloqué par son vêtement, presque pareil au sien. Ne serait-ce pas encore eux ? Ceux qui le traque et qui veulent se débarrasser de lui ? Prudence était éveillé, son visage n'était pas dirigé vers le cavalier armuré d'une belle couleur. Mais son regard était tourné vers ce dernier. Le messager venait vers Altaire avec une monture, prêt à partir. Le jeune homme jouait sur deux scènes en même temps, mais il était surtout spectateur de la seconde.

La capuche du cavalier tomba, il tenta d'analyser la personne et vit un visage fort féminin. Et lorsqu'elle se mit à parler, de sa douce voix, il fronça les sourcils.

Sans vraiment regarder le messager, il lui tendit la pile de dossier qu'il lâcha lourdement sur ses bras en disant :

Tenez ceci.

Il se tourna vers la cavalière qui descendit de sa monture. Peut être n'était il pas au bout de ses surprises encore. Lui ne retirait cependant jamais sa capuche, sauf lorsqu'il en était contraint, lors d'une cérémonie ou réunion importante. On ne pouvait voir que le bas de son visage, il s'arrêta devant la femme, et annonça... par surprise... certainement...

Buon giorno Signora, dit-il de son accent similaire.

E benvenuto.

Je me nomme Altaire Auditore di Alessandria.

Il se tourna vers un des gardes de l'entrée.

Je vous prierai d'aller quérir Messire de Castelviray.

Il observa le garde partir, et se chargea du premier accueil de la Dame.

Bene, avez vous fais bon voyage ?

Il parlait en utilisant quelques mots Italien, ainsi, elle se sentirai certainement plus à l'aise.

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L'italienne n'avait pas eu à attendre longtemps,derrière la garde qui lui barré l'accès,un homme à l'allure mystérieuse quitta un cavalier dans la cour pour se rapprocher prudemment.

La jeune femme fronça légèrement les sourcils,cet allure là ne présager rien de bon pour la petite italienne.Son passé et plus particulièrement son mauvais passé resurgit dans sa tête.Machinalement elle abaissa la main sur la garde de son épée,mieux valait s'attendre à tout,ami ou pas.

La belle italienne fixa l'homme qui venait vers elle.Elle l'observa de la tête aux pieds,s'attardant au moindre détail.Elle ne voyait que le bas de son visage,la belle ne savait que penser de tout cela.Elle tenta d'imaginer la personne sous sa capuche sombre.

Puis vint le moment où une voix d'homme,claire et calme, interrompa l'italienne dans le cour de ses pensées.Qu'avait-il dit ?

Altaire a écrit:

Buon giorno Signora

Là,la militaire esquissa un sourire,sourire magnifique.Elle répondit doucement tout en essayant de deviner la personnalité qui se trouvait en face d'elle:

-Buongiorno misterioso signore.

Silva se détendit légérement,tellement surprise d'entendre quelqu'un parler sa langue.Qui était cet homme mystérieux qui parlait l'italien et qui lui souhaitait la bienvenue ?

Elle ne tarda pas à le savoir,l'homme se présenta à elle,se qui la fit sourire une nouvelle fois:

Altaire a écrit:

Je me nomme Altaire Auditore di Alessandria.

La cavalière ne le connaissait pas mais son nom sonnait italien,de plus son apparence lui donnait quelque chose de sombre et mystérieux qui ne la laissait pas indifférente.Elle inclina la tête,ses boucles châtains vinrent cacher légèrement son visage puis elle parla:

-Piacere di conoscerla, signore, io sono Silvalana di Firenze, nativo di Siena.

Sa voix douce résonna légèrement à l'entrée du château,le vent forcit encore un peu et c'est à ce moment là que l'italienne se rendit qu'elle était glacée et qu'elle frissonnait.Les températures du sud n'avait rien à voir avec celle du nord dans terres de france.

Cependant la belle n'était pas du genre à ce plaindre de ce genre de chose mais en chemin elle avait eu le droit à la pluie,la boue et des températures assez basse.Sans oublier deux attaques de brigands rien qu'en traversant une seul province,ce nombre varia à chaque terres traverser mais pour une femme entraînée certes mais seule il lui avait été difficile de traverser tout le pays.Sans oublier les multiples demande de laisser-passée,elle en attendait encore de certains régions du centre.Tout au long du trajet cela fut difficile et dur.

Malgré la dureté du voyage et la fatigue,le magnifique visage de l'italienne était serein et doux.Une chose parfois trompeuse d'ailleurs quand on savait son caractère.

L'homme mystérieux drapé de noir et répondant au nom du signore Altaire,envoya un garde afin de prévenir le maistre des lieux de l'arrivée de Silvalana,quand elle calme sa monture.Puis l'homme se remit à parler et lui demanda:

Altaire a écrit:

Bene, avez vous fais bon voyage ?

Elle garda une main sur son épée et l'autre caressa l'encolure de sa jument quand elle répondit:

-Si signore,le voyage fut...agréable.

Silva était trop fier pour dire qu'elle en était épuisée mais elle pensa à sa compagne de route et ajouta:

-En l'attente du signore Castelviray...il y a t-il...

La jeune femme n'avait plus l'habitude de parler le français et chercha ses mots gênée:

-...Possibile...de laisser ma monture se restaurer,per favore ?

L'italienne semblait mal à l'aise,elle avait du mal à parler correctement la langue et son accent n'arrangeait rien,peut-être que'avec l'homme mystérieux et les soldats du domaine elle retrouverait ses anciennes habitudes et pourquoi pas en apprendre d'avantage sur le françois...

Le jeune encapuchonné avait eu quelques frissons, croyant qu'il s'agissait encore de l'un des leurs, un de ses anciens compagnons d'armes, ces brigands sans cœur ni pitié. Son ancien ordre l'avait maudit, le prenait en chasse et avait essayé à plusieurs reprise de le tuer. Mais en faisant partie anciennement de leur organisation, il savait comment ils étaient, il connaissait leurs techniques, mouvements, et leurs intentions.

Finalement, c'est un sourire qui vint se dessiner sur la partie de son visage que l'on pouvait voir. Un léger sourire car il était assez rassurer de savoir que tout cela n'était que des coïncidences, rien de plus. Il était content de voir également une personne parler sa langue natale. Il observait les traits féminins, sans pouvoir être vraiment très observé, à cause de son vêtement qui le cachait de tout ce qui l'entourait. Voir sans être observé... ou voir et être vu avec difficulté.

Florence, Sienne, il s'agissait d'endroit qu'il connaissait, sans y avoir séjourné longtemps. Il était bien trop jeune à cette époque, avant d'être transporté avec une famille à Jérusalem.

Le voyage de la cavalière s'était apparemment bien passé, rien ne laissait sous entendre le contraire. Cependant, elle avait froid, et le Maître des Lieux n'étant pas là, il ne pouvait pas la laisser dehors.

Seguimi.

Il demanda alors à un garde de conduire la forte monture claire aux écuries du Domaine.

Enfin il se tourna vers la jeune arrivante frileuse et s'avança vers l'entrée du domaine.

Nous serons mieux à attendre Messire de Castelviray plus chaleureusement à l'intérieur.

Il prit le pas pour se diriger vers l'entrée, accompagné de la jeune Italienne.

Lieutenant Messages : 32 Date d'inscription : 13/11/2010

Qui était-il ? cela Silvalana ne le savait pas.Ah si ! elle le savait mais ce demandait si elle devait lui faire confiance...

Quelque chose,quelqu'un sous ce manteau et cette capuche noir l'intriguait.Pour l'italienne,certains voir la plupart des hommes habillés de la sorte étaient de ceux que la jeune femme avait combattu ou fuit.Beaucoup à présent était de ses ennemis.

Mais quelques choses,quelqu'un sous ce manteau et cette capuche noir ne la laissa pas indifférente.Elle aimait découvrir les mystères des personnes,démasquer leur visage ou leur vrai jour.

Méfiance et Attirance remplirent les émotions de la petite italiennes à la longue chevelure châtains.Quand l'homme mystérieux prit le pas pour ce diriger vers l'entrée,elle ne bougea pas,la main toujours sur la garde de son épée.

La belle sourit quand elle le vit s’arrêter,l'italienne devina sont regard interrogateur sous sa capuche de l'homme en noir.
Un simple regard froid aux gardes de la part de la belle et les soldats retournèrent à leur poste.

La cavalière à l'amure émeuraude retourna son regard sur le signore Altaire et lui lança:

-Il me semble que la moindre des politesses est de ce découvrir devant une dame,signore.

Elle était sérieux,la jeune femme voulait savoir à qui elle s'adressait quand elle parlait et surtout pourvoir savoir avec qui elle rentre dans le château des castelviray.Elle ne voyait que le bas et encore.Et si il refusait ,elle irait constater par elle même la couleur de ses yeux par la force,l'épée sous la gorge,ce qu'elle ne voulait pas.

Malgré sa petite taille,comme on dit les apparences sont parfois trompeuse et la petite n'avait aucun mal à maîtriser un homme aussi fort que celui là.Mais trop de chose la fascinait pour le moment...

Le Vicomte se trouvait devant les portraits de la famille, plusparticulièrement devant celui de son frère ainé, Feu Emmanuel de Castelviray dictDanton quand un garde du domaine vain à lui afin de le prévenir de l’arrivé d’unefemme qui était attendu par le Castelviray.

Petit sourire en direction du garde, il acquise, tourne les tallonset débute la marche afin de se rendre à l’entré.
A pas rapide il défile dans les couloirs, le voilà à la ported’entré, l’ouvre et sort. Là, à l’extérieur était présente cette femme qui l’avaitcontacté par missive mais dont il n’avait jamais encore le visage et à ses côtésqui ? Altaire, petit sourire qui s'élargie en les voyant. Le Vicomte s’approched’eux, salut amicalement Altaire et s’incline devant la femme tout en lui fessantun baise main.

Soyez la bienvenue sur les Terres des Castelviray. J’espère quele voyage ne fut pas pénible pour arriver jusqu’ici ?

Le Vicomte se redresse plongent ses yeux bleu dans ceux de lafemme en face de lui

Lieutenant Messages : 32 Date d'inscription : 13/11/2010

Aucune réponse de celui-ci...Un mouvement sur la gauche et la jeune italienne tourna la tête.Elle sourit en voyant Fred di Castelviray arriver vers la jeune femme.

Un bruit métallique,le cliquetis de l'armure émeraude de la belle retentit quand elle s'inclina respectueusement auprès du maître des lieux.Elle était certes une noble italienne,respectée de beaucoup,mais Silvalana ce trouvait maintenant en france,un pays tout autres loin de tout cela.C'est pourquoi il lui sembla normal de traiter le vicomte,qui l’avait invité si gentillement,avec respect.

Elle ne put s'empécher de sourire au baise main puis répondit à sa question:

-Le voyage a été très calme...signore.Je suis ravie de vous rencontrez signore...Veuillez m'excuser de ma tenue...

La petite s'arrêta un instant en cherchant ses mots et reprit:

-L'armure me convient mieux quand je dois voyager longtemps.

La jeune femme retrouva de l'assurance,son françois revenait peu à peu malgré ses lacunes.Sa voix claire,douce et posée ne trahirent en aucun cas les hésitations de l'italienne.

D'un coup d'oeil elle regarda à nouveau le signore Altaire un peu plus loin...Curieuse et intriguée...